Cette argile va me servir de référence pour reporter les volumes de mon motif dans le bois. Donc après avoir réalisé le modelage de mon motif en argile, j'ai coulé dessus du plâtre afin de réaliser un moule en négatif. Vos yeux ne vous trompent pas, il est un peu bleu. C'est normal.
L'argile en séchant perd environ 10% de sa masse et se craquelle de partout. Il est donc d'une part très difficile de la conserver longtemps sans cuisson, et d'autre part, mes volumes se modifient au fur et à mesure du séchage et je n'ai plus les mêmes points de repère pour prendre des mesures.
Je ne peux pas la faire cuire non plus.
En raison de la façon que j'ai eu de la modeler, elle est remplie de bulles d'air. L'air avec la chaleur se dilate et fait exploser l'argile (le terme n'est pas exagéré). Le danger est surtout d'endommager le four et aucun potier n'accepterait un tel risque. Donc pas de cuisson.
Inutile de préciser que la conserver humide pendant tout le temps de la sculpture (à savoir quatre semaines dans ce cas précis) serait assez complexe. Je me vois mal pulvériser de l'eau sur mon argile avec un spray toutes les 5 minutes.
Une fois le plâtre coulé dans le moule en plâtre (c'est un peu redondant oui), il me faut casser le moule afin de récupérer le négatif. On appelle cette technique de moulage "à creux perdu", à cause de la disparition du moule.
Il est extrêmement difficile de garder le moule et le positif, surtout lorsqu'on fait des volumes un peu complexes ou un peu hauts. A choisir, j'ai préféré détruire mon moule sans essayer de démouler mon positif pour ne pas risquer de le casser (parce que là tu as bossé plusieurs jours pour rien et tu pleures :)
Et tadaaaaaam
Encore quelques collages et je vais pouvoir faire des copeaux!! (Enfin il va falloir que j'affûte un peu mes gouges avant...)
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